Amérique du Nord 2015/2016 - En Argos (2ème partie)



Samedi 11 octobre 2015

Cà y est, le coup d'envoi de la deuxième tranche du périple vient d'être donné !
Direction Los Angeles via Amsterdam (pause "achat de vieux Gouda" essentielle...).

Malgré 9 heures de décalage horaire et une récupération de voiture de location interminable, nous ne pouvons pas envisager d'être à Los Angeles et de ne pas aller saluer Santa Monica.

Cette ville balnéaire fait partie intégrante de l'agglomération de la Cité des Anges et la caractérise plutôt bien : une plage interminable en longueur et largeur, surpeuplée, avec des habitations ne respectant aucune "loi littoral" et des dizaines de surfeurs bronzés et musclés.
Mais l'ambiance y est unique et bon enfant, en particulier sur le Pier, où un véritable parc d'attraction se développe année après année...






Une seule douche pour une grande plage, çà donne cela...




Le Pier de Santa Monica constitue la fin de la célèbre route historique 66.








Une petite plage intime, isolée, à l'abris des curieux et peu fréquentée...






"Alerte à Santa Monica".






La Loi Littoral, c'est peut-être une bonne chose, finalement !














"Il est bon mon poisson, il est bon !"










Le coucher de soleil "le plus rapide du monde" vu en temps réel.








19h : les lifeguards (nageurs - sauveteurs) remballent leurs troupes.
La baignade est maintenant "at your own risk".




Quelle que soit l'heure, le Pier est décidément toujours aussi photogénique !








Une petite heure d'embouteillages nocturnes sur une autoroute deux fois cinq voies (il n'y a pas d'heure pour apprécier les spécialités locales) et nous pouvons enfin aller au dodo, après une journée continue de 24 heures...
Notre bonhomme aura une nouvelle fois montré ses excellentes capacités d'adaptation aux voyages.


Lundi 12 octobre 2015


Nous profitons d'un lever aux aurores (02h30 pour certains, 04h30 pour d'autres...) pour quitter Los Angeles avant le lever du jour.
Nous avons la conviction que nous serons seuls sur la route. Belle désillusion : il y a à peu près autant de monde que dans un embouteillage français de base. Traduction : circulation fluide à L.A...

L'objectif de la journée est de gagner Las Vegas en faisant une pause dans les outlet factories (magasins d'usine) au passage.

Deux itinéraires sont possibles pour la première partie du trajet : la freeway 2 fois 4 voies, qui traverse des paysages somptueux et grandioses, mais manque un peu de charme ou la célèbre Route 66.
Cette dernière permettait de relier Chicago à Los Angeles en traversant ce qui faisait le mythe de l'Amérique des années 60: des petites villes-étapes pittoresques, des routes étroites et sinueuses se prêtant bien aux road-trips en Harley Davidson...

Nous optons pour la 66 entre San Bernardino et Barstow et nous n'allons pas être déçus.
La plupart des villes ont été désertées depuis la disparition du tourisme routier, "volé" par l'énorme autoroute voisine.
Certains villages résistent encore et toujours à l'envahisseur (nous ne parlons pas d'un certain village gaulois...) et la jouent "typique" et nostalgie à fonds.








Au diable les GPS, rien ne vaut une bonne carte routière !




Des voitures "vintage" tout droit sorties du dessin animé "Cars", qui rendait un bel hommage à cette magnifique route touristique qu'est la 66.




Un vieil hermitte barbu et plutôt original, passionné d'objets incongrus, a crée un paysage "forestier" à partir de son trésor accumulé au fil du temps.
Certains arbres sont faits de bouteilles en verre, d'autres de bombes antiques.












Impossible de se perdre sur la Sixty-Six : le panneau est peint à intervalles réguliers sur la route.






Il faut jusqu'à 5 locomotives de tête + 1 intermédiaire + 1 à 2 en bout de train pour déplacer de telles colonnes de "wagons processionnaires"...








Nous sommes obligés de quitter la 66 après Barstow car elle ne rejoint pas Las Vegas.
Nous essayerons de la récupérer pour aller vers le Grand Canyon.

Nous voici revenus à Las Vegas, sept semaines après l'avoir quitté.
Il fait presque froid, en comparaison de notre précédent séjour : seulement 35°C...
Il y a surtout beaucoup moins de touristes et les balades sont plus simples.
Nous ne récupérons Argos que demain, il faut donc bien dormir quelque part.
Nous rêvions du Bellagio, nous avons tenté le coup sans réservation et il restait des chambres disponibles.

La décoration de l'hotel, célèbre pour sa richesse et son originalité, change 5 fois par an : un thème par saison et une décoration spécifique pour le Nouvel An Chinois.
C'est souvent surchargé, parfois kitsch, mais à chaque fois impressionnant ! Un concentré de Las Vegas, en somme.

Un gigantesque décor digne d'un parc d'attraction est abrité sous une serre de type Eiffel (plus convaincante que celle de l'hotel Paris...).
Le décor lui-même est en plastique mais toutes les fleurs et les fruits sont naturels.

















Le plafond du hall d'entrée est constitué de fleurs géantes en verre de près de 50cm chacune.






Pour les gourmands, une fontaine aux 3 chocolats, qui coulent sans jamais se mélanger.
Personne n'a osé jeté une pièce pour faire un voeux.









L'étang du Bellagio et son spectacle de jets d'eau en musique. Féérique, surtout de nuit !






La décoration de l'hotel Wynn est pas mal non plus...










Le carrousel est entièrement recouvert de fleurs naturelles...
Comment gèrent-ils lorsque les fleurs fanent ???






Une "magnifique" oeuvre d'art de Koons.
Qu'elle aurait été belle dans le jardin du Palais de Versailles...





Mardi 13 octobre 2015


Le confort des lits du Bellagio nous permet de rattraper un peu de notre décalage horaire.
Bilan des courses, départ de la chambre à 11H du mat' après une séance de sport dans la somptueuse salle de fitness de l'hotel (grande comme un terrain de foot...) et un petit déjeuner chez Jean-Philippe, pâtissier français dans le hall de l'hotel.

La galerie commerciale du Bellagio est splendide et magnifiquement décorée.







Celle du Caesar's Palace est tout aussi originale mais beaucoup plus kitsch. Elle est censée représenter le forum antique de Rome, selon la vision qu'en ont les Américains. En dehors de l'immensité, il y a peu de points communs...












Petite pause déjeuner au Bubba Gump (cabine de restos proposant exclusivement de la crevette, inspirée du film Forrest Gump), étape indispensable de tous nos voyages aux USA.

Avant d'aller récupérer Argos, nous allons repérer le camping l'Oasis, à l'entrée de Las Vegas. Il parait très confortable et équipé. Nous sommes littéralement interrogés par le personnel du camping pour savoir si l'on va nous autoriser à y rester. C'est la première fois qu'il faut montrer pate blanche pour séjourner dans un campground...

Au moment d'entrer dans le storage, nous ressentons un petit stress à l'idée de retrouver Argos. A-t-il bien vécu ces 7 semaines par 45°C ? Les joints de porte auront-ils résisté ?
Nous sommes rapidement rassurés : le véhicule est en parfait état et ronronne comme une horloge suisse. Brave bête !

Nous retournons au camping pour commencer à transférer nos affaires de la voiture de location vers l'Argos.

Nous finissons la journée à l'hôtel Aria pour assister à un spectacle du Cirque du Soleil, Zarkana. Nous aurions préféré le spectacle "O" mais il ne se jouait pas le mardi...
Le spectacle est magnifique mais nettement en retrait de "Kà" malgré un prix identique...






Mercredi 14 octobre 2015


Le camping est extrêmement bruyant en raison de sa proximité avec l'autoroute et la nuit plutôt mauvaise.
Nous souhaitons montrer l'hôtel New York - New York à notre petit bonhomme avant de quitter Las Vegas, dont nous gardions de bons souvenirs.
Il est tellement tôt que la galerie commerciale et la zone de restauration sont mortes. Les rues censées représenter des quartiers de Big Apple sont désertes... Le roller coaster qui traverse l'hôtel et se poursuit à l'extérieur n'est pas en fonction.







Des Statues de la Liberté en chocolat et en jelly beans...








Et puis la "vraie", avec des palmiers aux pieds...








Après une petite session courses au supermarché et avoir déposé la voiture de location, nous nous remettons en route vers le Grand Canyon.
Nous avions envisagé de refaire un petit bout de route 66 mais nous avons trop pris de temps ce matin et nous emprunterons l'autoroute.

Nous faisons une halte pour admirer le Hoover Dam sur le Lake Mead, dominé par un spectaculaire pont en béton.
L'eau en amont du barrage est étonnement verte.












Les paysages sont superbes sur tout le parcours mais la route est longue et le jour se couche vers 18h15. Les dernières heures de parcours se feront de nuit avec des camions roulant à tout allure (il n'ont pas de limitation spécifique) et nous doublant dangereusement.

Nous avions hésité pour réserver le campground de Grand Canyon. Bien nous en a pris car il s’est révélé complet à notre arrivée, bien que nous ne soyons plus en haute saison touristique.



Jeudi 15 octobre 2015


Etant arrivés tard la veille, nous découvrons le camping au matin. Nous sommes en pleine forêt de chênes jaunes et orangés et l’emplacement est très agréable.





Avant toute chose, nous allons au visitor center pour récupérer une carte du parc et décider du planning de la journée.
Un "monument" détaille les tribus indiennes sur les territoires desquelles se situe le Grand Canyon.




La partie du National Park du Grand Canyon que nous allons visiter est située sur la rive sud du canyon.
La possibilité de visiter le parc en vélo est tentante mais les pistes cyclables sont trop éloignées du bord du Grand Canyon. Nous optons donc pour des balades à pied.
Une trail pédestre chemine le long du canyon sur des dizaines de kilomètres. Cela risque de faire un peu trop pour un marcheur de 7 ans. Nous commençons par rejoindre certains des view points avec un bus, sur la ligne orange (on ne rigole pas, il y a effectivement 3 lignes de bus permettant de se déplacer d’un endroit à l’autre du parc…la vraie aventure, en somme !).











Le soleil brillant fort entre midi et deux, nous envisageons d’effectuer un vol en hélicoptère au-dessus du grand canyon afin de profiter des fantastiques couleurs. Nous nous rendons donc au petit aérodrome situé quelques miles avant l’entrée du Parc National. Les tarifs ridiculement élevés (200 usd par personne pour un vol de 25 minutes !!!) nous font renoncer. 

Le petit aller-retour n’aura pas été vain car lors de la traversée de la ville de Tusayan, juste avant l’entrée dans le parc, nous apercevons 2 élans mâles aux bois immenses sur un parking d’hôtel. L’un d’eux en mange goulument les arbres, pas vraiment inquiet d’être en pleine ville.  















Peu de temps après, à peine entrés dans le Parc National, 3 femelles élan et un faon sont paisiblement installés sous les chênes en bord de route.




Les aires de picnic du parc ne sommes pas particulièrement agréables et nous préférons retourner à notre emplacement de camping pour une petite pause.

L’après-midi va être consacrée à une longue marche sur les bords du Grand Canyon. Les vues panoramiques sont fantastiques et les couleurs changeantes d’heure en heure. Le fleuve Colorado se fait discret et seules quelques boucles peuvent être aperçues de temps à autre. Une brume diffuse donne un aspect surréaliste aux paysages.












Notre Junior Ranger s'entraine à pister les animaux d'après leurs empreintes...








Nous regardons avec envie la trail descendant à mi-canyon jusqu’à Plateau Point, que nous avions effectuée il y a 8 ans : près de huit heures de marche avec un fort dénivelé. C’est inenvisageable avec le petit bonhomme. Il existe la possibilité de le faire à dos de mule mais l’âge minimum est de 8 ans. Nous serons quittes pour revenir dans quelques années.





Après quelques kilomètres de marche, nous cédons à la facilité et prenons le bus (ligne rouge) afin d’atteindre Navajo Point, réputé plus beau point de vue pour un coucher de soleil. La vue est effectivement incroyable, notamment sur le Colorado, mais le coucher de soleil nous sera « volé » par des nuages.









Avant de récupérer Argos sur le parking d’un des (trop) nombreux lodges du parc, nous passons plusieurs minutes à observer des femelles mule-deer brouter la pelouse du lodge.






Cette photo est floue mais les couleurs sympas...




De retour au campground, nous utilisons enfin le bois de chauffage que nous avions acheté lors du précédent voyage. N’ayant plus les marshmallows à faire griller (ramenés en France), nous nous contenterons de nous réchauffer. La température a en effet fortement baissé depuis Las Vegas : 9°C.


Vendredi 16 octobre 2015


Ce matin, le temps est couvert avec des averses par intermittence. Cela ne nous empêche pas de poursuivre la visite du parc, cette fois en voiture, avec des pauses régulières aux points de vue. Le Colorado et ses nombreux méandres sont plus souvent visibles dans cette partie Est du parc.







Après quelques miles de route, une courte randonnée nous permet d’apercevoir le Little Colorado Canyon, dont le fleuve est quasiment asséché. Nous croisons notre premier rattlesnake (serpent à sonnette) qui court se cacher sous un petit escalier de bois à notre approche.










Nous sommes à nouveau en territoire indien et traversons successivement des terres Yavapai, Hualapai et surtout Navajo. Les villes et villages indiens sont construits sur le modèle des villages traditionnels : des habitations individuelles éparses, les tipis étant remplacés par des mobil homes et des préfabriqués.

Le trajet jusqu’au National Park de Bryce Canyon nous ramène sur les bord du Lake Powell. En chemin, nous longeons à nouveau le Grand Canyon, qui est ici plus étroit et la rive nord ainsi plus facilement visible.











Le passage dans l’Utah nous fait perdre une heure (la Californie et le Nevada étaient à la même heure). Il est tard, le soleil se couche vite  et nous n’avons pas le temps d’aller visiter le Red Canyon, à quelques miles de Bryce Canyon. Peut-être cela sera-t-il possible lorsque nous quitterons Bryce Canyon pour aller à Zion National Park.

Nous n'avons rien réservé pour la nuit et tentons notre chance au north campground du Bryce Canyon National Park. Celui-ci est loin d'être plein et nous y trouvons une place agréable.
De petites affiches mettent en garde contre une possible rencontre avec un mountain lion (cougar) et sur la façon de gérer une telle situation, l'un d'eux ayant été aperçu dans le camp en 2013...





Samedi 17 octobre 2015


Nous nous réveillons dans un brouillard dense et une température plus que fraîche.
Rapidement, la pluie pointe le bout de son nez, ce qui semble embêter moins les mule-deers que nous...








L'intérêt de Bryce Canyon étant ses Hoodoos, longues cheminées rocheuses jaunes et orangées, nous commençons à nous inquiéter pour les visites de la journée.
Nous tentons tout de même une randonnée au Queens Gardens, malgré une visibilité ne dépassant pas quelques mètres.
















Rapidement, nous passons sous la brume et nous retrouvons dans un véritable labyrinthe rocheux fantastique. La luminosité étrange rend les couleurs irréelles. Le petit aventurier est épanoui et gambade de partout.

































Des hoodoos d'halloween !








La reprise des averses nous fera renoncer à la seconde partie de la randonnée (navajo loop) car trop proche d'un lit de rivière.
Nous remontons du canyon enchantés et le moral gonflé à bloc.
Cela sera de courte durée.
Nous passons de point de vue en point de vue avec la voiture pour n'y admirer que de la brume. Quelques mule deers et quelques brèves éclaircies sauvent la mise...




















De pire en pire...




Nous avions planifié une seconde nuit à Bryce Canyon, nous quittons prématurément le parc vers 17h car la météo pour les jours à venir est à peu près la même.
Nous profitons un petit plus du Red Canyon, sans pouvoir faire les randos car pas assez de luminosité.










Il est toujours agréable de croiser des bisons, même s'ils ne sont pas sauvages...






Après 90 minutes de routes, nous atteignons l'entrée du Parc National de Zion. Il reste juste assez de lumière pour avoir un premier aperçu des splendides montagnes naturellement sculptées du parc.











La route jusqu'au camping est très sinueuse et pas rassurante avec une nuit aussi noire.
Le campground du National Park est complet, nous allons donc au camping Quality Inn, beaucoup plus onéreux.


Dimanche 18 octobre

BON ANNIVERSAIRE DE 40 ANS POUR PARRAIN "PAS CHER" !!!


Nous nous levons tôt mais doucement car le temps est toujours couvert.
L'emplacement du camping est idyllique : aux pieds de montagnes escarpées et en bord de rivière.








Le décollage se fait vers 11h car le temps semble redevenu estival.
Nous retraversons le parc pour profiter des paysages que nous avions ratés la veille au soir.
Les massifs montagneux semblent avoir été taillés par des artisans pâtissiers : certaines montagnes ressemblent à des sculptures en chocolat au lait, d'autres à des gateaux de mariage américains.


























Image d'épinal : 2 touristes français sont cachés dans cette image...










Image d'épinal N°2 : un véhicule de loisir français est caché dans cette image...






















La file d'attente pour le très long et très obscur tunnel.






Après le repas, nous déposons Argos au visitor center pour prendre le shuttle bus qui donne accès à une partie du canyon non accessible aux véhicules personnels.
Le long d'une petite rivière à faible flux et paisible de nombreuses randonnées sont possibles, de différentes difficultés.
Nous décidons d'aller jusqu'au fonds du canyon en bus puis de faire les randonnées à rebours.
Arrivés au terminus, le chauffeur du bus nous annonce qu'un orage violent est en cours à quelques encablures du parc et qu'il se peut que nous la recevions dans 15 minutes.
Il nous est fortement déconseillé de nous approcher de la petite rivière gentillette.
Nous descendons donc à l'arrêt du lodge pour ne faire que 2 randos faciles.

La pluie s'intensifie et, après une minute de réflexion, nous choisissons d'attendre que l'averse, que nous pensons de courte durée, cesse pour partir en balade.
Au bout d'une minute, nous sommes pris dans une tempête de grêle violente, imposant l'arrêt de fonctionnement des bus.












 De la boue épaisse coule sur toutes les routes rendant les déplacements difficiles. Les grêlons ont la taille de glaçons et sont particulièrement douloureux.






Nous nous réfugions dans le lodge pour admirer le déchainement de la nature, qui finit par s'arrêter aussi subitement qu'il avait commencé. 
Le ciel est à nouveau bleu et dégagé (pas pour longtemps) et les sols sont recouverts d'un manteau blanc inattendu !










Le calme après la tempête...










Le petit ruisseau s'est transformé en torrent !




La balade vers emerald pool est très agréable quoique glissante, les sols du sentier étant recouverts d’une boue gluante due aux averses récentes. L’emerald pool est tout sauf émeraude mais le débit des chutes d’eau est impressionnant de même que l’à-pic rocheux sous lequel nous passons. Nous ne pourrons pas poursuivre le chemin jusqu’au bout car la tempête l’a effondré en partie.



















Dans le shuttle nous ramenant au visitor center, le chauffeur nous indique que le ciel bleu qui nous est offert risque de n’être que de courte durée car nous sommes le centre calme d’une énorme tempête.
Nous quittons le parc ravi de ce que nous en avons vu et plutôt amusés d’avoir vécu un hiver rigoureux en plein milieu du mois d’octobre…




Lorsque nous reprenons la route nous comprenons rapidement que nos ennuis météo sont loins d’être terminés: des averses violentes nous tombent dessus avec des éclairs spectaculaires parfois très proches de nous. Nous n’avions jamais rien connu de si déchainé…
Nous avons beau changer d’état (Utah puis Arizona), la tempête nous suit, un peu comme le nuage sur la panthère rose dans le dessin animé.

Nous fondons beaucoup d’espoir dans notre retour au Nevada. Il nous parait inconcevable que cet état désertique subisse de telles trombes d’eau. Erreur grossière : une grande partie de l’état est inondée et les conditions routières sont difficiles.
Nous retournons dormir au camping Oasis à Las Vegas car nous ne nous sentons pas de nous lancer dans une recherche d’un nouveau campground avec ce temps.

L’étape suivante doit être la Death Valley, qui, là aussi, nous paraissait être une valeur sure. L’endroit le plus sec et chaud des USA nous protègerait des intempéries.
L’accueil de l’hôtel douche nos espoirs : la Death Valley vient de subir depuis 2 jours un « flash flood » (inondation brutale) et la plupart de ses routes d’accès sont fermées. Le nuage de la panthère rose nous a précédé, cette fois…


La nuit sera aussi bruyante que la précédente à l’Oasis.


Lundi 19 octobre 2015


Le site et la page Facebook du Death Valley National Park nous remontent le moral: l’alerte flash flood est levée et certaines routes sont à nouveau ouvertes.

Nous entamons donc le chemin vers le parc national mais au bout de près d’une d’heure, un panneau nous indique que l’accès est condamné.
Un volontaire empêchant les téméraires de continuer et nous dit qu’il semble possible d’accéder à la Vallée de la Mort par une autre route. Nous suivons ses indications mais un barrage d’austères policiers met fin à nos restes d’optimisme : nous devons faire une une croix sur la Valley de la Mort, qui devait constituer la pièce maitresse du séjour…

Nous nous arrêtons sur l’entrée d’un State Park en face de la base de l’US Air Force de Nellis, juste après l’aire 51, pour le déjeuner et un brainstorming.




Il faut trouver une solution de secours pour poursuivre le voyage.
Si nous quittons la région de Las Vegas, nous ne pourrons pas revenir à la Death Valley car la chaine montagneuse de la Sierra Nevada nous obligerais à faire un grand détour.
D’un autre côté, même si nous restons dans l’espoir que les routes  ré-ouvrirons, les paysages de la Death Valey seront méconnaissables.

Nous allons donc mixer la fin du programme prévu pour ce voyage avec le prochain, planifié pour février : retour vers Los Angeles puis route côtière jusqu’à Carmel, détour par Sequoia National Park puis remontée vers Yosemite.
Nous re-tenterons la Death Valley en février.

Nous dormons dans la toute petite ville de Calico, dans un campground KOA au paysage très « western ».





Mardi 20 octobre 2015

La matinée est consacrée au trajet jusqu’à Los Angeles. La décision de faire une pause-déjeuner dans Universal Village sera fatale à la fin de la journée. Nous ne pouvons en effet pas résister à l’appel du parc d’attraction mitoyen.

De fantastiques décors de cinéma où sont tournés la plupart des scènes de villes américaines dans les séries sont répartis sur le site.







Quelques roller coasters nous secouent l’estomac, un spectacle de cascadeur (Waterworld) nous fascine et la journée est terminée…





Nuit dans un « entrepôt » pour camping cars (on ne peut pas qualifier ce Good Sam Walnut de camping…) en bord de route très fréquentée et bruyante et proche d’une ligne de chemin de fer, où les chauffeurs de train adorent leur klaxon !


Mercredi 21 octobre 2015


Nous mettons près d’une heure et demi pour quitter Los Angeles par une autoroute deux fois cinq voies, embouteillée dès 9h du mat’ !

Notre première étape marquante est Santa Barbara, qui est bien loin de l’image véhiculée par la série télé des années 80.
Le wharf (ponton), presque entièrement reconstruit après un incendie en 1999, est très agréable et beaucoup plus calme que celui de Santa Monica. Les pelicans sont à l’affût des rejets des pêcheurs et les vues sur les plateformes de forage sont imprenables…






























Santa Barbara est la première ville américaine qui semble respecter un plan local d’urbanisme : tous les bâtiments, qu’il s’agisse d’habitations, de magasins (où les enseignes sont volontairement très discrètes) ou de bâtiments officiels, sont bas et tous dans un style hispanique du meilleur effet.
Des bâtiments historiques sont disséminés dans la ville : El Presidio (siège du gouvernement militaire au 18ème siècle), la Casa de la Guerra (ancienne demeure espagnole du commandant du Presidio)…








Village "danois" de Solvang, fondé par des immigrants en 1911.
Plusieurs moulins sont parsemés dans la ville et de nombreuses habitations et commerces rappellent l'ambiance d'Europe du Nord.
L'ambiance est assez festive et les magasins proposent des souvenirs nordiques assez dépaysant en Californie.








Nous quittons la ville par une route panoramique sur les hauteurs de Santa Barbara, qui traverse les Santa Ynes Mountains. Les vues sur la baies sont exceptionnelles et les paysages nous rappellent notre « chez nous » : une végétation méditerranéenne typique et desséchée, traversée par une route presque française : étroite, aux nombreux virages… Etonnant au pays des gigantesques freeways !

Nous visitons la Purissima Mission, fondée en 1786 par les Franciscains pour « convertir » les indiens Chumashs. Les bâtiments actuels ont été restaurés dans les années 1930 à la suite d’un séisme dévastateur.




La poursuite de la route traversée de vastes terres cultivées, détonnant dans ces paysages arides : fraises, mûres, salades…





Lorsque nous nous mettons en route pour un camping (tard comme tous les jours...), nous passons près de Morro Bay, petite station balnéaire accueillante.
Le camping du State Park est sous les bois et en bord de mer.
Le seul est creusé par de sympathiques voisins...





Jeudi 22 octobre 2015


Le lendemain matin, nous allons profiter de la ville sous la brume.







Quelques petites fautes de goût...







Des animaux que nous avions pris au départ pour des otaries ou des phoques et qui se sont révélés être...des loutres énormes !






 Ceux-là, au moins, on sait de quel type d'animaux il s'agit : Surfus Californius.








Hearst Castle :
Un milliardaire excentrique et très modeste s'est fait construire un "petit chez lui" sur les hauteurs de San Simeon, mélangeant plusieurs styles architecturaux pour un résultat ...  surchargé !
Etonnement, le "chateau" est classé dans les State Parks.
Des milliers d'animaux peuplaient le zoo personnel du propriétaire des lieux mais ont été en grande partie cédés aux zoos de San Francisco et San Diego.
Seuls persistent près de 150 zèbres en liberté sur les milliers d'hectares de la propriété.






Le service en argent et porcelaine côtoie les serviettes en papier et le ketchup.




Harry Potter ne serait pas dépaysé dans cette petite salle à manger.




Minuscule piscine, d'un style léger et discret...




Villa des invités.






La Californie constitue l'un des lieux de migration du papillon Monarque, à l'instar du Mexique.





La fin de la visite se termine en apothéose avec une piscine intérieure à la décoration surchargée




Une autre attraction plus nature constitue une grande partie de l'intérêt de l'aire de San Simeon : une énorme colonie d'éléphants de mer à Piedras Blancas.
Partie de 24 individus en 1990, la colonie compte maintenant près de 150000 sea elephants et n'est plus en voie d'extinction.












Bien alignés, prêts à mettre en boîte.










De San Simeon à Carmel, la highway 1 parcours le Big Sur State Park, qui offre des vues splendides sur la côte pacifique déchiquetée et aux couleurs d'automne.








Certaines des collines bordant la côte sont en fait de hautes dunes de sable clair, recouvertes de "doigts de sorcières" colorés par l'été indien.








Pour changer, nous avons prolongé les visites tardivement et nous n'avons rien réservé pour dormir.
Nous nous mettons à la recherche d'un campground à Monterey, que nous pensions être une petite ville.
La ville est en fait très étendue et nous tournons longtemps avant qu'un sympathique employé de station service nous dirige vers le camping du State Park, très agréable.
Nous sommes réveillés la nuit par les cris des otaries et le matin par le clairon du Veteran Memorial Park. Dépaysant...


Vendredi 23 octobre 2015


L'intérêt principal de Monterey, ancienne capitale de la Californie, réside en son centre historique, tourné vers la mer et les activités s'y rapportant.

Le Fisherman's wharf, quai du pêcheur, est de nos jours plus (voire exclusivement) orienté sur le tourisme que sur la pêche













Cette fois, le doute n'était pas permis : il s'agissait avec certitude de loutres, barbotant et jouant dans les eaux du port de Monterey...








Voici les coupables de nos réveils nocturnes : des otaries (californian sea lions) entassées sur la jetée du port de Monterey.




Avec leur air de cocker, on leur pardonne tout...





Il existe certains endroits du monde où une assurance "catastrophes naturelles" n'est pas un luxe !








Lever de couleurs sur le premier bâtiment administratif de Californie : le bureau des douanes (custom house).








Une grande partie de l'activité commerciale de Monterey était basée sur la pêche à la sardine, jusqu'à ce que des campagnes de pêche incontrôlées épuisent les ressources.
Les canneries (conserveries) ont été réhabilitées en musée, aquarium, restaurants.





La 17-mile drive, route privée traversant des copropriétés et des golfs, joint Monterey à Carmel en suivant le littoral.
D'un côté, on peut admirer la mer déchainée...













De l'autre, des villas hors de prix, d'un goût souvent douteux !










Notre petit détour côtier imposé par les intempéries sur la death Valley se termine et nous nous renfonçons dans la Californie profonde.
La route vers le Sequoia National Park est très peu connue et utilisée par les touristes.
Les paysages y sont pourtant tout aussi intéressant que ce que nous avions pu rencontrer dans le Wyoming : de l'Ouest Américain pur jus, aride et jaune !






Quand on traverse les USA, on comprend aisément d'où ils tirent leur indépendance énergétique...
Cela parait bête mais nous ne pouvons nous empêcher de trouver un certain esthétisme à ces machines agressives et anti-écologiques.






Nous passons la nuit au camping KOA de Three Rivers, petite ville touristique située quelques miles avant le Séquoia NP.


Samedi 24 octobre 2015


Le Sequoia National Park, beaucoup moins connu et fréquenté que son proche voisin Yosemite, est tout aussi spectaculaire : les routes de montagne offrent des panoramas à couper le souffle, la palette de couleur de l'été indien est extraordinairement variée et les sequoias géants permettent aux petits humains que nous sommes de prendre conscience de la place que nous occupons dans l'écosystème...







Petite dédicace pour Mamie et son arachnophobie...
Les tarentules sont fréquentes, en particulier sur les routes. Si une Ranger du parc ne nous avait pas mis en garde, celle-ci aurait pu mal finir.










Les sequoias doubles sont fréquents, par fusion de leurs racines trop proches











Parfois, la fusion se fait avec autre chose !






Argos adore les haies d'honneur.















Un petit aventurier dans les entrailles d'un sequoia...






Non, ce véhicule n'est pas un jouet...







Ces géants, aux racines très étendues en surface mais peu profondes finissent par s'effondrer. Des photos dans le parc montrent le résultat sur un jeep cherokee qui passait par là (heureusement sans personne à l'intérieur au moment fatidique...).








Le Geai, un des animaux phares du parc.








Le feu est nécessaire à la croissance et à la reproduction des séquoias : il débarrasse le tronc des branches basses afin d'améliorer l'exposition au soleil, brûle les pignes assurant la libération des graines et élimine les végétaux parasites au sol.
L'écorce elle-même est ignifugée.








Les feux de forêt sont donc indispensables à l'écosystème du Séquoia NP.
Après avoir constaté que la lutte contre les incendies perturbait le cycle biologique des sequoias, les rangers réalisent de nos jours des incendies maitrisés.




L'ascension du Moro Rock n'est pas fatigante sur le plan physique mais déconseillée aux personnes souffrant de vertige.
La montée se fait par un chemin extrêmement étroit et protégé par une barrière discontinue et souvent très basse.
Les vues sur le parc sont en revanche exceptionnelles. A ne pas manquer, donc !











 " On va voir si en écartant les bras, je suis aussi large qu'un séquoia ..."




" Peut-être qu'en montant sur les épaules de Papa, je serais aussi grand ?..."




De nombreux séquoias géants ont reçu les noms de généraux célèbres après la Guerre de Sécession.
Le Général Sherman n'est pas le plus large ni le plus haut des séquoias (ni des arbres en général) mais est l'organisme vivant le plus volumineux de la planète : il fait 11 mètres de diamètre à sa base et plus de 90 mètres de haut.










Certaines de ses branches dépassent les 2 mètres de diamètres.







Il y a amplement de quoi loger une famille dans le tronc d'un séquoia !






 Un dernier aperçu sur le parc.

 


Un petit salut de Bambie...






Nuit dans camping KOA Coarsegold Ranch, à 30 minutes de l'entrée de Yosemite.
Le site est froid et les facilités très éloignées les unes des autres.


Dimanche 25 octobre 2015


 Lorsque nous arrivons à Yosemite, relativement tôt (10H...), une bonne partie des campground sont fermés, en particulier sur la Tioga Road (la route elle-même est ouverte). Sur ceux ouverts, la quasi totalité des places sont occupées, qu'il s'agisse de "first arrived - first served" ou de camping sur réservation.
Le parc est extrêmement fréquenté et il est très difficile d'obtenir des photos sans humain dessus...
Nous commençons par gagner le camping le plus au nord, qui est lui quasiment vide et basé sur le principe de "first arrived - first served". Nous commençons à nous choisir une bonne place bien horizontale. Le gérant du site, très peu agréable ou compréhension, nous explique de haut que les meilleurs places sont réservées pour les RV's. Nous lui demandons donc ce qu'est notre véhicule. Réponse : seuls les RV's de plus de 25 feet sont pris en compte. Les seules places proposées sont inclinées de plusieurs dizaines de degrés.
Nous repartons énervés...

Les paysages sont magnifiques mais l'abondance de véhicule de touristes sur les moindres aires de repos ou chemins de randonnées nous gâche le plaisir.

La Valley.










La Tioga Road.


















Lundi 26 octobre 2015


Route pour San Francisco.






Nous avions envisagé de laisser Argos dans un storage dès l'arrivée à San Francisco afin de profiter de la ville en étant logés au plus près.
Les prix se sont révélés tellement élevés (minimum de 300 USD par nuit dans un hôtel décent pas trop mal placé) que nous avons opté pour un camping.

Le choix n'est pas très vaste et la plupart des campgrounds à San Francisco même ou aux alentours proches ne sont pas bien notés sur les différents sites internet de voyageurs.
Le Marin RV Park, situé au nord de San Francisco et de Sausalito, s'est révélé un excellent choix (quoique également cher : 75 USD par nuit, mais qu'est-ce qui n'est pas cher à Frisco ?): propre, bien entretenu, internet à très haut débit, laundry et surtout à 10 minutes de marche de l'embarcadère du ferry pour San Francisco.

Notre arrivée à San Francisco en fin d'après-midi se fait en même temps que la brume qui envahit régulièrement la baie.
















La partie côtière de la ville disparait peu à peu...









 Le Golden Gate Bridge perd ses pattes...




Puis son tablier...











Même l'ancien pénitencier fédéral d'Alcatraz, qui était parfaitement dégagé à notre arrivée, finit par être englouti son tour !







Le centre-ville de San Francisco et les Piers seront épargnés.






De bien étranges animaux tentent de se frayer un chemin dans la brume.







L'essentiel du charme du Golden Gate, où son emplacement idéal à l'entrée de la baie, provient de sa magnifique teinte rouge. Serait-il autant admiré en gris foncé ?











Il faut bien reconnaître qu'il a un charme fou et constitue un avant-plan idéal pour les photos.







 Nous faisons notre première incursion à Frisco en soirée.
L'arrivée en ferry permet d'en admirer les illuminations nocturnes, dont nous aurions moins profité en logeant sur place !
Nous nous contenterons de faire la balade sur les Piers car nous débarquons tard (19h10) et le dernier ferry retournant à Marin city est à 21h30.







Mardi 27 octobre 2015

La journée sera consacrée à la visite de San Francisco et notamment du pénitencier d'Alcatraz, que nous avions raté 8 ans auparavant en n'achetant pas les billets en avance.

Le temps de la veille nous avait donné plein d'espoir sur la météo du jour.
Mais, pour changer de ce que nous avons connu tout au long du voyage, le temps sera gris et maussade...

Le ferry, dès son départ de Marin City, croise le pénitencier de San quentin et ses gentils membres en tenue orange.
" Dis, Papa, ce sont des personnes déguisées là-bas ou des vrais méchants ?"






La "croisière" matinale dans la baie permet de répondre à la question de la veille : par temps gris, le Golden Gate est beaucoup moins flamboyant...










Le ferry nous donne un premier aperçu d'Alcatraz.







































Le Pier N°1, où accoste le ferry, abrite une gallerie commerciale "bobo" avec de nombreux magasins bio, où les dégustations permettent de tester les huiles d'olive ou les vins californiens




Les festivités d'Halloween donnent l'inspiration aux pâtissiers...






Le ferry nous débarque au Pier N°1 et l'animation se trouve au-delà du Pier N°39.
Nous avons déjà fait le trajet à pied la veille au soir. Ce matin, nous prendrons le tram.
Chacun des trams est unique. Ce sont tous d'anciennes machines magnifiquement restaurées.







Redevenu rouge le temps d'un éclaircissement, le Golden Gate reprend toute sa photogénique.





Sur le Pier 39, a élu domicile une colonie de sea lions (otaries). Une partie des pontons leur a été abandonnée. Entre 2008 et 2015, nous avons tout de même pu constater que les bateaux avaient partiellement repris le dessus dans cette bataille de territoire !









Cà braille, çà dort, çà sent mauvais mais c'est tellement attachant ces petites bêtes !




















Le célèbre Fishermans Wharf : ses bateaux de pêche, ses mouettes, ses restaurants, ses magasins...














 Nous avons cette fois eu la chance d'obtenir des tickets pour aller visiter Alcatraz, n'étant pas en haute saison touristique.
Le rendez-vous est à 15h et il faut compter 2h30 pour l'ensemble du tour en comptant l'aller-retour en ferry et la visite sur place.






Le célèbre pénitencier est devenu un Parc National et est donc gardé par des rangers.
L'île est beaucoup plus grande que ce que l'on pourrait croire de loin et les bâtiments très nombreux. Nous allons nous apercevoir rapidement que la visite est beaucoup plus longue qu'indiqué lorsque nous réservons le tour.










La visite est très didactique et passionnante.

L'un des bâtiments permet de suivre le parcours des prisonniers de leur arrivée sur l'île jusqu'à l'installation dans leur cachot

La douche intégrale, en toute intimité...






La distribution des habits et du matériel d'hygiène.










 Des couloirs de cellules à perte de vue.

Nous profitons d'être enfermés à Alcatraz pour rendre un hommage appuyé à Jérome et Nico et à Adventure Room (un escape game GENIAL , rue Victor Clappier à Toulon) !

Les gars, voici à quoi ressemble VRAIMENT Alcatraz. Prenez exemple !!!








De sympathiques petits studios...








 Juste ce qu'il faut pour se sentir chez soi !






Aucun détenu ne se serait évadé vivant d'Alcatraz. 
Toutefois, trois d'entre eux ont réussi à sortir et n'ont jamais été retrouvés. Ils sont considérés comme morts...jusqu'à preuve du contraire. 
Des portraits vieillis les montrent tels qu'ils seraient actuellement !

Leur évasion a inspiré le film "L'Evadé d'Alcatraz" avec Clint Eastwood, dans le rôle de Franck Morris.





Le réfectoire.




 La cours avec vue lointaine sur le Golden Gate.






Le bloc D, secteur fermé pour les fortes têtes.
Al Capone y fera un petit séjour de quelques semaines.

Les sols des cellules sont en acier et non en béton !








Le poste de contrôle.






Alcatraz offre une vue à 360° sur la baie de San Francisco.











Les célèbres Streets of San Francisco...










La visite d'Alcatraz ayant pris plus de temps que prévu et le dernier ferry étant à 21h30, nous n'aurons que quelques heures pour nous balader en cable-car dans les rues de San Francisco.

Un trajet en cable-car est toujours une aventure assez cocasse !








Le bilan de cette deuxième partie de voyage est mitigé.

Nous avons parcouru énormément de miles, d'autant plus que les conditions météo nous ont conduit à modifier nettement notre parcours. 
Nous n'avions pas prévu d'itinéraires bis en cas d'intempéries sur le trajet initial.

En outre, le stockage d'Argos dans un storage a été une sacrée galère. 
Nous avions pré-sélectionné plusieurs storages en fonction de leur situation, des avis internet et de leur prix.
Lorsque nous nous sommes rendus dans celui qui avait été retenu sur l'ile de Treasure Island, dans la baie de San Francisco, non sans avoir pris au préalable rendez-vous avec le gérant, nous avons déchanté.
Le gérant avait totalement oublié le rendez-vous et n'était donc pas sur place à notre arrivée. Il avait plus d'une heure pour nous rejoindre, sachant que notre vol partait moins de trois heures après.
Le storage était en outre minable, peuplé de véhicules à l'abandon et non surveillé. Cela ne correspondait pas du tout à la description du site internet ni aux avis retrouvés.
Nous nous sommes donc mis à la rechercher du second storage sur la liste, lui aussi sur Treasure Island.
L'accueil a été fort sympathique et surtout, ils avaient des places disponibles. Pas dans la partie la plus classe mais beaucoup plus surveillé.

Nous languissons de l'étape suivante pour repartir sur de bonnes bases...

Merci de nous avoir lus !!!

























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