Maroc Printemps 2017 - En Argos

Après quasiment 7 mois d’une mise en sommeil presque totale (en dehors de quelques jours en Italie), Argos reprend enfin du service !

Nous avons fait le tour de la planète pour savoir où nous allions l’amener, cette fois. 
Le Maroc a fini par s’imposer pour des raisons évidentes: sécurité politique et sociale, paysages magnifiques, relative proximité et budget réduit. 
Le voyage a été organisé (improvisé ?) en 15 jours…
Le planning initial a été modifié sur les suggestions de nos amis Pierre-Yves et Danielle, possesseurs, eux-aussi, d’une cellule Gazell. Les célèbres guides Gandini, référence incontournable des trips off-road au Maroc, complèterons la préparation.


Samedi 08 avril 2017:



Départ tôt (pour la famille): 11h15 et long trajet en prévision. Nous sommes censés atteindre Valencia, en Espagne, dans la soirée. Nous nous arrêterons 200km avant, épuisés.


Dimanche 09 avril 2017:

Nouvel anniversaire à l’étranger pour Papa, après Moab en 2016. L’endroit est moins exotique mais l’essentiel est d’être en voyage et ensemble.
Enorme journée de route prévue, de plus de 1100km. La descente par la côte Est de l’Espagne est inintéressante et monotone au possible. Seule l’Andalousie vient très agréablement relever le tableau, notamment grâce à ses villes troglodytes.
L’étape finale est Algeciras, ville portuaire d’où nous prendrons le ferry pour le Maroc. Le choix s’est fait sur la durée du trajet (entre 30 et 90 minutes selon le bateau) et le prix. 
Nous tergiversons pour savoir comment terminer la journée: aller directement au camping, à quelques kilomètres d’Algeciras; aller reconnaitre les lieux pour gagner du temps le lendemain ou tenter d’aller réserver nos places. Nous sommes dimanche soir (19h30 passées) et il est peu probable que l’agence de voyage soit ouverte. Malgré tout, nous tentons le coup. Bien nous en prend. L’agence Normandi, tenue par la famille Gutierrez, est ouverte 7 jours sur 7, de 6h à 21h30 ! L’accueil est sympa, en français et extrêmement professionnel : on nous donne une masse incroyable d’informations sur le trajet et toutes les formalités portuaires et douanières. Y compris sur la méfiance à avoir sur de petits rigolos, qui essayent d’alpaguer les touristes naïfs en se faisant passer pour des officiels du port ! 
Réservation faite, les Gutierrez nous proposent même de dormir près de leur agence, sur un parking dédié aux campings cars. Nous acceptons avec plaisir à cause de l’heure et de la fatigue. Le site est gratuit mais nous le paierons cher: atrocement bruyant, des camions vont et viennent toute la nuit. Au moins, pas besoin de réveil pour le lendemain matin !


Lundi 10 avril 2017:

Grâce aux conseils qui nos ont été donnés la veille et à la proximité du port, nous sommes dans la file d’attente avec 45 minutes d’avance sur le départ. Tout se déroule simplement et efficacement.
Le traversée du Détroit de Gibraltar est courte (une petite heure) mais agitée. 
L’arrivée se fait à Ceuta, enclave espagnole dans le nord du Maroc. Nous passons donc 2 frontières: l’une virtuelle et rapide, celle d’Espagne, l’autre plus laborieuse. Les formalités côté marocain se font dans le calme et la bonne ambiance mais nous devons passer au moins 4 étapes différentes, où les papiers demandés sont à chaque fois différents…

Nous posons enfin les roues au Maroc.
Le dépaysement est immédiat. Les paysages sont d’emblée grandioses…et venteux !
Le chemin jusqu’à Tanger-Med, port nouveau, à la fois industriel et touristique, se fait en altitude et le vent nous fouette gaiement. 
A la première pause sur une aire d’autoroute, nous sommes à deux doigts de commettre une erreur impardonnable: nous avions confondu les toilettes et la petite mosquée de l’aire, à cause des panneaux indicateurs pas très clairs… Bourde corrigé dans les temps !

La journée est la dernière où nous devrons avaler beaucoup de kilomètres (jusqu’au retour, bien-sûr).
Larache constituera la première vraie pause.
Il s’agit d’une ville côtière, basée en grande partie sur la pêche. Nous nous y perdons rapidement car nous avons une idée en tête: manger du poisson grillé en bord de mer.
Nous trouvons finalement ce que nous cherchons.
L’ambiance au port de pêche est exactement ce que nous espérions: pêcheurs haranguant le client ou remettant en ordre leurs filets, étals de poissons plus ou moins frais, petits restaurants ne payant pas de mine et à l’accueil avenant. 
Pour une bouchée de pain, nous aurons notre platée de poissons et fruits de mer frais, grillés. Un régal.

Nous parcourons les dernières centaines de kilomètres sur l’autoroute parfaite jusqu’à Casablanca puis jusqu’à Marrakech.
Deux surprises nous y attendent: le nombre de MacDonald’s et de Burger Kings et… la gratuité des péages ! Pour une raison que nous ne comprenons pas, la totalité des péages sont en libre passage. Heureusement car nous en croiserons une bonne douzaine.  Le retour risque de coûter cher.

Sur les conseils de Pierre-Yves et Danielle, nous savions qu’un camping agréable se trouverait juste après la fin de l’autoroute, avant d’entrer dans Marrakech. Nous en croisons un mais le nom n’est pas le bon. Nous tournons et virons avant de nous rendre à l’évidence: en dépit du nom, il n’y en a pas d’autre.
Le camping … sera confortable, propre et plein de paons et de chats, qui raviront notre petit monstre.  


Mardi 11 avril 2017:



Finalement, les paons, ce n’est pas le top. Leur cri perçant et sonore est charmant le jour, beaucoup moins en pleine nuit !

Après la livraison du pain du matin (attention délicate), nous levons le camp vers à 09h30.

Nous contournons Marrakech par l’Est, car nous n’avons prévu sa visite qu’à la fin du séjour. Le « périph » de la ville est tout un poème et réclame une attention de tous les instants, en particulier sur les carrefours…

La matinée est consacrée à la route panoramique du Tizi-n-Tichka.

Sur le versant Nord du Haut Atlas, nous apercevons nos premiers troupeaux de chèvres sous la molle surveillance de leur berger et nos premiers villages berbères, tout de boue séchée ou pisé. 
Les paysages sont verdoyants et richement cultivés.



























Nous faisons la pause-repas à Taddart, seule véritable « ville » berbère du coin. Au final, une seule rue bordée de commerces et de restaurants qui, tous, nous interpellent pour nous attabler. Nous optons pour un resto avec terrasse à la magnifique vue sur un oued. Le tajine, le jus d’orange frais et le thé sont délicieux !












Le col du Tichka, culminant à 2260 mètres est franchi en tout début d’après-midi.

Le contraste est saisissant lorsque nous abordons le versant Sud: les paysages sont subitement devenus arides et désertiques. Les teintes sont toutes dans les ocres. Nous sommes ravis.


























A Tellouet, la Casbah du Glaoui, ancien « gouverneur » de la région de Marrakech, passionne toute la famille. Le travail de décoration intérieure, bien que surchargé, est impressionnant de précision et de variété.

















































La suite du parcours n’est qu’une succession de vues panoramiques à couper le souffler et de villages berbères typiques.












Nous arrivons au clou du spectacle vers 17h00: le Ksar de Aït Bennadou, grande cité remontant au XIème siècle, bâtie à flanc de colline.















L’accès se fait en traversant un oued partiellement asséché. La lumière de fin d’après-midi est idéale pour rendre la splendeur du lieu.
Petit bémol: la plupart des rues de l’antique cité sont peuplées de vendeurs de souvenirs et de touristes en groupe. Nous gouterons sur la colline d’en face avec vue sur Aït Bennadou.
































Nuit au camping de Ouarzazate.


Mercredi 12 avril 2017:

Nouveau départ tardif mais pas vraiment de notre fait: nos sympathiques voisins de camping français sont curieux de connaitre l’intérieur de notre cellule. Ils possèdent un vieux Toy avec toit déployant de 220000km et se posent des questions sur l’achat d’un véhicule plus civilisé.
Traversée de la palmeraie de Skoura, que nous ne faisons qu’apercevoir.
Les visites du jour commencent véritable à la Vallée des Roses. La région toute entière vit au rythme de ces fleurs et de leurs produits dérivés.
Les arbres ne sont pas encore en fleur mais le contraste est tout de même impressionnant entre le fonds de la vallée, verdoyant, et les versants orangés et arides.
Tous les premières photos sont gachées car le mode noir et blanc de l’appareil photo s’est enclenché inopportunément.









Un embranchement doit nous permettre de rejoindre les Gorges du Dadès par une piste. Nous la cherchons assez loin, sans succès. Nous finissons par faire demi-tour et la bifurcation nous tend les bras. Le panneau indicateur n’est pas vraiment très lisible. Ce sera grâce au relais …, situé sur les premiers mètres de la piste, que nous repèrerons celle-ci. L’endroit est idéal pour la pause repas. L’équipe de l’auberge est sympathique et le patron un ancien guide touristique en 4x4. Outre un délicieux et copieux déjeuner berbère, nous engrangerons quantité d’informations sur la région et ses pistes. Décision est prise de modifier (une nouvelle fois) notre itinéraire en fonction de ces nouvelles données.
La piste d’une quinzaine de kilomètres est plutôt facile et les décors très « ouest américain ». Nous n’avions, au final, pas vraiment besoin d’aller de l’autre côté de l’Atlantique pour trouver de tels parcours…
























Nous rejoignons les Gorges du Dadès, que nous parcourons sur quelques kilomètres.
Au lieu de nous diriger vers Merzouga, qui est encore loin, d’autant qu’il est tard, nous décidons d’emprunter la piste … conseillée par le boss de l’auberge. Les premiers kilomètres de goudron laissent la place à de la poste caillouteuse aisée. Nous traversons plusieurs villages berbères, où les enfants nous assaillent invariablement en réclamant des bonbons ou des stylos. Nous ne rentrons pas dans leur jeu !


















Les choses deviennent un peu plus ardues dès que nous abordons la grimpette. La piste est sinueuse et très étroite par endroit, avec des à-pics spectaculaires. Les troupeaux de chèvres et de moutons égayent le parcours.


















Il est trop tard pour espérer finir la piste ce soir-là et nous stoppons au col de … à une altitude de 2300 mètres. Nous pensions trouver un bivouac isolée, nous rencontrons un gîte berbère accueillant et une aire idéale au bord d’un précipice. Le point de vue depuis l’emplacement d’Argos est est pratiquement aussi spectaculaire que le grand canyon.






















Le début de nuit a été agité: le vent souffle fort à une telle altitude et des rafales gonflent bruyamment la toile du toit de l’Argos. Alors que nous sommes déjà en mode nuit depuis une demi-heure, nous décidons de changer l’orientation du véhicule pour présenter le moins de surface au vent. Est-ce parce qu’il tourne en même temps que nous ou parce qu’il souffle dans toutes les directions ? Toujours est-il que rien ne change. Finalement, le vent se calmera au bout d’une heure et la nuit (la plus noire et pure de notre vie) sera extrêmement calme.


Jeudi 13 avril 2017:

 Lever sous un soleil radieux, sur l’un des sites de bivouac / camping les plus extraordinaires que l’on ait testé.

Il nous reste 40 kilomètres de pistes pour retourner sur la route goudronnée et finir la traversée du …
Nous pensions le premier versant de la veille plutôt technique, la descente sera encore plus copieuse.
La piste, d’à peine plus de la largeur de l’Argos, serpente à flanc de montagne, avec un à-pic abrupt. Le soleil est constitué de pierres acérées et agressives, les saignées et les ornières nous imposent des croisement de ponts réguliers. Parfois, l’inclinaison du véhicule nous rend « mal-à-l’aise ».
Heureusement, les paysages sont fantastiques, notamment les vues sur la Monument Valley marocaine.
































Malgré l’âpreté du trajet, nous croisons régulièrement des cyclomoteurs sortis d’un autre âge, qui ne paraissent pas éprouver de difficulté particulière à la montée. Plus quelques groupes de 4x4 espagnols, qui se croient apparemment en plein rally-raid.
Nous mettrons 4 heures pour parcourir 40km… Bel exploit !
La pause repas sera moins typique que la veille et l’avant-veille mais toute aussi longue. 
Il nous reste beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre Merzouga. Nous envisagions de faire une méharée de quelques heures et dormir dans un camp au milieu des dunes. Mais nous doutons de l’intérêt de la chose. Lorsque nous arrivons à destination (trop tard pour organiser la balade), nous sommes rassurés: la bande de dunes de Merzouga est au final étroite (38km de long mais seulement 5km de large). La nuit dans les dunes n’aurait été d’aucun intérêt. Nous nous contenterons de l’ascension d’une des plus hautes dunes à notre portée avec retour de nuit.







































































Vendredi 14 avril 2017 : bon anniversaire Tonton Fred !!

Nuit agitée au possible: un festival d’on-ne-sait-quoi a lieu à côté du camping. Bilan des courses: musiques arabes, reggae et musiques espagnoles jusqu’à 2h du mat’.







Les adultes se réveillent "d’excellente" humeur…
Et les choses ne vont pas aller en s’améliorant !
La veille, il n’a pas été possible de réserver une méharée pour la fin de journée. Nous avons donc demandé à l’un des employés du camping de voir si ce serait possible au matin. Tout était arrangé comme cela. Rendez-vous est pris à 9h. Lorsqu’arrive l’heure, il n’y a que 2 dromadaires pour 3. Le chamelier est désagréable au possible et le tarif pour une heure dans les dunes ridiculement élevé. Justification: « y a trop de touristes, y a pas assez de dromadaires et de 4x4, donc les prix sont chers ».
Ce sera sans nous !

L’expérience Merzouga peut dont être qualifiée de ratage complet: beaucoup de route pour l’atteindre, trop touristique et pas grand chose à faire.

Nous repartons donc pour un long trajet jusqu’à M’hamid.

La vallée du Drâa, qui descend vers M’hamid via Zagora est d’un intérêt modéré. La route passe par le centre des villages, les casbahs sont masqués par les nouveaux et moches bâtiments.

Zagora est en revanche une agréable surprise. La ville est moderne mais bien agencée et décorée.
Lorsque nous faisons le plein, nous sommes accostés par un homme en bleu de travail, qui nous parle du célèbre mécanicien auto Ali Hassani, dont le nom se passe de "raider à raider". Bien que nous n’ayons aucun problème, l’homme nous propose d’aller y faire un tour. C’est sur le chemin et on joue le jeu. Argos aura droit à un sticker « Ali Hassani » sur la fesse gauche.

En fin d’après-midi, nous atteignons enfin M’hamid.
Le village qui le précède est calme et pittoresque. M’hamid elle-même est en bordure des dunes de l’Erg Chegaga, moins hautes, moins orangées mais plus authentiques que celles de Merzouga. La ville est déserte (en tout cas de touristes) et le camping que nous choisissons propre et bien placée. Il n’y a que 2 autres clients en dehors de nous: un cycliste et un marcheur qui se sont associés pour la descente vers l’Erg Chegaga.

Le peu de monde facilite la réservation d’une méharée pour le soir même. Le petit monstre n’aura pas son propre dromadaire mais c’est pas grave.
La balade de plus de 2h30 sera à la hauteur de nos espérances: traversée d’une vaste palmeraie (d'un vert surprenant en pareil lieu...) avec les ouvriers en train d’y travailler, quelques kilomètres dans les dunes et coucher de soleil pour les uns et rouler-boulets dans les dunes pour un autre ! La soirée rattrape la journée.










 Un petit chamelier sur sa monture...


























Prière dans les dunes et en retard pour notre guide...






















Ca, c'est un bac à sable digne de ce nom !



















Samedi 15 avril 2017:


La journée commence comme elle se poursuivra: en ayant du mal à trouver notre chemin, malgré les guides Gandini (mais sans GPS…).
Nous avions planifié de poursuivre notre avancée par une piste conseillée par nos amis, qui chemine très au sud, proche de la foncière algérienne. Etant seuls, sans GPS et trop proches à notre goût du voisin algérien, nous révisons notre planning. Nous emprunterons une piste plus au nord, partant de …
Le guide Gandini suggère de prendre n’importe laquelle des rues quittant le village vers l’ouest. Cela nous semble trop vague. Nous demandons donc à plusieurs personnes, dont les avis divergent tous sauf deux: la piste part des environs de l’école du village. Effectivement, nous la trouvons juste avant le bâtiment scolaire.
Notre compteur kilométrique nous trompe sur la première bifurcation: nous sommes censés prendre à gauche au kilomètre 17 mais la bifurcation arrive au kilomètre 15 (nous nous en rendrons compte trop tard). Nous continuons donc sur ce qui nous parait être la piste principale, ou du moins la plus empruntée. Nous sommes confortés dans notre décision lorsque nous croisons un groupe de 3 4x4 français qui suivent eux-aussi le Gandini. Tous les indices paraissent bons: 50 kilomètres pas vraiment intéressants, une oasis idyllique, une vaste plaine caillouteuse… Lorsque nous sommes censés bifurquer vers le sud pour quitter le parcours principal et aller à un point de vue sur l’Erg Chegaga, nous comprenons notre erreur. Nous mettrons quelques heures avant de retomber sur une piste connue. Nous aurons bénéficié de somptueux paysages, d’aperçus sur des camps de Berbères nomades, mais pas ceux qui avaient été planifiés… 
Arrivée à Tata par la route. 
Nuit au camping Hayat: pour changer, nous serons seuls dans le camping, qui est propre, calme et avec un magnifique point de vue sur une rivière et une casbah.


























































Dimanche 16 avril 2017:


Nous fêtons Pâques en terres musulmanes, avec chasse aux oeufs dans le camping, aidés par un jeune chien fou-fou.






Une grande partie du parcours pour la journée doit se faire par de la piste.

L’entrée de la première piste est aisée, juste après Imitek. Les décors arides et rocailleux sont magnifiques. Un oued partiellement rempli d’eau est égayé d’alignements de palmiers et de lauriers roses.

Tout se passe bien, jusqu’à ce que la piste s’arrête au niveau d’une usine et se transforme en route goudronnée… Comme dans de nombreux coins reculés du Maroc !

Pas grave, les vues restent magnifiques. Nous remontons vers Tafraoute en passant par la vallée d’Aït Mansour, dont les villages en maisons de pisé sont toujours aussi somptueux.
Seules quelques portions de la route sont dépourvues de goudron…pour l’instant: des engins de travaux publics travaillent déjà à changer cet état de fait.

Déjeuner à Tafraoute à …15h. La ville présente peu d’intérêt et nous ne nous voyons pas y rester pour la nuit. Nous revenons quelques kilomètres en arrière pour aller voir des rochers peints par un artiste belge dans les années 80 (l’intérêt de la chose nous échappe complètement) puis optons pour rejoindre Agadir dans la soirée.






















































































Lundi 17 Avril












Essaouira































































Mardi 18 Avril. : Marrakech













































"Notre" riyad...





















Mercredi 19 Avril















































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